À tous les jours, je rencontre des femmes qui me font penser à moi il y a cinq ans. Des femmes qui en savent beaucoup en matière d’accouchement et de bébés, mais qui n’ont jamais entendu parler ‘d’accompagnante à la naissance’ ou de ‘doula’ – ou soient qu’elles en ont entendu parler, mais ne savent pas comment une accompagnante peut soutenir les mamans et les papas durant la grossesse, l’accouchement et la période postnatale. Si vous êtes une de ces femmes, j’aimerais bien partager avec vous tout ce que j’ai appris pendant les derniers cinq ans sur ce que font les accompagnantes. Mais avant, j’aimerais clarifier certaines méconnaissances en vous parlant de ce que je ne fais pas comme accompagnante.
- Je n’attrape pas les bébés. C’est vrai, je ne veux pas accoucher votre bébé, sauf si vous êtes toute seule au bord de l’autoroute et je passe à côté (si c’est le cas, je vais l’attraper bien sûr, ne vous inquiétez pas!) Mais l’accouchement des bébés est une affaire sérieuse et je laisse ça aux sages-femmes et aux médecins.
- Je n’administre aucun soin médical ni à la maman ni au bébé. Ceci inclut les soins suivants : prendre votre pression, vérifier la dilatation du col, faire l’écoute du cœur du bébé, prescrire des examens ou des médicaments, faire des points de sutures, etc. Vous rencontrerez votre sage-femme ou votre médecin à plusieurs reprises durant votre grossesse et elle s’assurera que tout se passe bien avec vous et votre bébé.
- Je ne remplace pas votre partenaire. Souvent, les partenaires s’inquiètent que l’accompagnante ne leur laissera pas de place pour appuyer la maman en travail. C’est tout le contraire. Je travaille avec les conjoints et les conjointes, leur permettant de faire ce qu’ils veulent, que ce soit masser le dos de maman, lui chercher de l’eau ou lui offrir des encouragements. Et plus souvent que jamais, les partenaires ont aussi besoin d’une accompagnante pour les aider à gérer leurs émotions ou avec les soins du bébé si maman n’est pas disponible, comme dans le cas d’une césarienne.
- Je ne juge pas. Vous désiriez un accouchement naturel, mais après 24 heures de travail et une intense douleur dans le dos, vous étiez fatiguée et vous avez demandé la péridurale. Peu après, votre bébé est né! Votre corps, votre accouchement, vos choix. Personne ne devrait vous juger – certainement pas votre doula.
- Je ne dis pas quoi faire aux parents et je ne prends pas de décisions à leur place. En tant qu’accompagnante, je vous fournis de l’information basée sur des données factuelles, ce qui vous permettra de prendre les bonnes décisions pour vous et votre famille. Quand les parents sont actifs dans la prise de décision, ils sont plus enclins de se sentir positifs par rapport à leur accouchement, même si cela ne s’est pas déroulé comme prévu. Soyez informés!
Maintenant, voilà ce que je ne fais pas. Ma prochaine série d’articles décrira ce que je fais en tant qu’accompagnante, alors ne la manquez pas – inscrivez-vous à mon blogue !