Don’t believe your babymoon is important? Think again!

As I’m writing this, I’m looking out my window and the snow is falling. Perhaps not falling, as that would imply a vertical action. The snow is being blown horizontally, large gusts of wind whipping by. A day to stay inside, stay warm and write. This weather reminds me of when I gave birth to my son in December 2007 (see My Little Holiday Baby). That winter we had record amounts of snowfall in Montreal. We’d clear away the aftermath of one snow storm only to have another 30 cm dumped on us a few days later. At the time, we were living in a condo close to downtown and cleaning snow from our front door to the street was no easy feat as the walk-way measured at least 50 feet.  Luckily for me, I’d just given birth, so I simply couldn’t pick up a shovel that year (thanks Honey!).

Momma Bear
But all that snow made it difficult to get out with a newborn. It felt like more trouble to get out than it was worth, so I cocooned that winter. I felt like a momma bear hibernating with her new little cub. Napping, breastfeeding, eating, attending to baby, breastfeeding, napping some more. We were living the slow life. I knew the day’s TV schedule inside out; Regis and Kelly, The View, and Steven and Chris were among my favourite shows. And I’d gladly watch while I rocked Tristan as he slept, which seemed the only way I could get him to nap, because each time I put him down, he’d wake. And sometimes another momma bear and her cub would come by to play which was a nice distraction.

Adventure, here we come! 
There were days when the slow life would get me down and I needed to get out. Like that time I went for a very long walk and didn’t have my carrier tightened correctly and baby just kept moving further and further down. I basically had to carry my son home in my arms for an hour as I navigated between the snow removal trucks. In retrospect, why didn’t I just take the bus back home?! But I was Supermom and thought the walk would be good for me. I was so very sore and exhausted the next day. After that, Momma Bear went back into her cave for a while.

Babymoon
At that time, I didn’t realize just how special these first couple of months of slow living were for my newborn and me. Just like an old-fashioned honeymoon, when newlyweds would travel together for the first time, learn about each other and share many intimacies, I was doing the same with my baby.  We were living our babymoon to the fullest! It was a time of physical healing and of recuperation from long sleepless nights; a time to process my birth and learn all about my son, as well as witness my very patient and loving spouse become a father. The first three months were not easy, oh no, they were not! They never are. But it gets easier. It does, with time. And rest, and patience, and being kind to yourself.

Honour Yourself
I now treasure the special babymoon that I experienced with my first baby, because when each of our girls were born, I found it much more difficult to cocoon and live life slowly, especially with two toddlers in tow. It seemed like we were in the fast lane almost from the get-go! And it doesn’t mean that I didn’t get to know my girls well or bond with them, because I did. It doesn’t mean that I didn’t love them as much, because I did. It just means that I maybe did not listen to myself when I wanted to slow down but felt I couldn’t. That I should have asked for more help, but I didn’t. That I felt like I had to act like a Supermom when I knew that I wasn’t.  But now, working with new moms and newborns, I understand the importance of honouring ourselves as new mothers, honouring our families. I understand the importance of taking things slowly when needed. I don’t think motherhood is a race. And if it is, it is not a race I want to win.

How Some Moms I Know Enjoyed Their Babymoon

  • ‘I rented every season of Dexter. Do you think my baby will be affected by this?’
  • ‘I never was the type of person to nap during the day, until baby came along! Now I am the queen of daytime napping, snuggling close to my little one. I love feeling her breath on my cheek. It’s so peaceful.’
  • ‘It seemed like I was always breastfeeding, sometimes every hour, so I downloaded lots of books on my Kobo and read a lot. That stopped when my son was older and found it distracting. Come to think of it, I haven’t read a book since!’
  • ‘When friends and family offered to help out, I took them up on it and asked them to buy a few things at the store, or bring some food, or help by doing the dishes. What a help that was because most often just getting out of bed the first weeks was a big challenge.’
  • ‘I stayed in bed with my baby for the first few weeks and texted my husband whenever I needed something from downstairs. Food, drink, a book. He literally treated me like a goddess!’

And how did you spend your babymoon?

Sylvia

 

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Pendant que j’écris ces lignes, je regarde par la fenêtre et je vois la neige qui n’arrête pas de tomber. Tomber n’est peut-être pas le mot exact, car ça impliquerait une action verticale. En fait, la neige se déplace à l’horizontale, des fortes rafales de vent la faisant virevolter dans toutes les directions. Une journée pour rester à l’intérieur, au chaud, à écrire. Cette température me fait penser à la naissance de mon fils en décembre 2007 (voir Mon petit bébé des temps des fêtes). Cet hiver-là, nous avions eu des records de précipitations de neige à Montréal. Dès qu’on finissait de déblayer, un autre 30 cm de neige nous tombait sur la tête. À ce moment, nous vivions dans un condo près du centre-ville et pelleter la neige n’était pas une mince affaire car le trottoir menant de notre porte à la rue mesurait au moins 50 pieds. Une chance pour moi je venais d’accoucher alors je ne pouvais tout simplement pas toucher une pelle cette année-là (merci chéri!).

Maman Ourse

Mais toute cette neige ne me donnait pas le goût de sortir, alors cet hiver-là, j’ai cocouné chez-nous. Je me sentais comme la maman ourse hibernant avec son ourson. Faire la sieste, allaiter, manger, prendre soin du bébé, allaiter, faire la sieste. C’était un cycle continu. On vivait au ralenti. Je connaissais par cœur la grille horaire de la télévision; Regis and Kelly, The View, et Steven & Chris étaient parmi mes programmes préférés. Et je les regardais pendant que je berçais Tristan et qu’il dormait sur moi. C’était la seule façon de lui faire faire ses siestes, car dès que je le déposais, il se réveillait.  Et parfois une autre maman ourse avec son ourson venait faire un tour ce qui nous faisait une belle distraction.

À l’aventure!

Il y avait des journées quand le mode ‘slow-life’ me rendait triste et je devais sortir de la maison. Comme cette fois où je suis allée me promener et mon porte-bébé n’était pas assez bien serré. Mon bébé descendait sans cesse de plus en plus bas. J’ai dû essentiellement porter Tristan dans mes bras pendant une heure en naviguant entre les gros camions de déneigement. Après coup, pourquoi n’ai-je pas pris l’autobus pour le retour ?! Mais je me sentais comme une Supermaman et je me suis dit qu’une marche me ferait du bien. Le lendemain, oh que j’étais fatiguée et que j’avais mal partout. Maman ourse est retournée dans sa grotte pendant quelque temps.

‘Babymoon’

À ce moment, je n’ai pas réalisé à quel point ces premiers mois au ralenti étaient spéciaux pour moi et mon nouveau-né. Comme une vraie lune de miel d’antan, quand les nouveaux mariés voyageaient ensemble pour la première fois, apprenaient à se connaître, et partageaient des moments intimes, j’ai fait pareil avec mon bébé. On a vécu notre ‘babymoon’ pleinement. C’était un temps de guérison physique et de récupération suite à des longues nuits sans sommeil; un temps pour réfléchir à l’expérience de mon accouchement,  pour apprendre à connaître mon fils, et d’être témoin de mon mari qui devenait papa.  Oh, que les trois premiers mois n’étaient pas faciles ! Ils ne le sont jamais. Mais ça devient plus facile – avec du temps, de la patience, et en étant gentille avec nous-même.

Faites-vous honneur

Maintenant, je chéris beaucoup le ‘babymoon’ que j’ai vécu avec mon premier bébé, car après la naissance de mes deux filles, j’ai trouvé ça difficile de cocouner et vivre la vie au ralenti. Parce qu’on avait déjà un autre enfant, on a dû prendre la voie rapide dès le premier jour ! Et ça ne veut pas dire que je n’ai pas pris le temps de connaître mes filles ou créer des liens avec elles, car je l’ai fait. Ça ne veut pas dire que je les ai moins aimées, car c’est faux. Ça veut simplement dire que je n’ai peut-être pas écouté ma petite voix quand elle me disait de me calmer un peu. Que j’aurais dû demander plus d’aide, mais je ne l’ai pas fait. Que je jouais le rôle de Supermaman même si je savais que ce n’était pas un rôle pour moi. Par contre, maintenant que je travaille avec des nouvelles mamans et leurs nouveau-nés, je comprends l’importance de se faire honneur en tant que nouvelle maman, d’honorer nos familles. Je comprends mieux l’importance de ralentir quand le besoin se présente. Je ne pense pas que la maternité soit une course. Et si c’en est une, ce n’est pas une course que je veux gagner.

J’ai demandé à d’autres mamans comment elles ont profité de leur ‘babymoon’ :

  • ‘J’ai loué toutes les saisons de Dexter. Pensez-vous que mon bébé en sera affecté?’
  • ‘Je n’ai jamais été le genre de personne qui faisait des siestes le jour, jusqu’à ce que j’aie eu un bébé ! Maintenant je suis la reine des siestes. Blottis contre ma fille, j’adore sentir sa respiration sur ma joue. C’est très paisible.’
  • ‘J’avais l’impression d’être tout le temps en train d’allaiter, des fois à toutes les heures, alors j’ai téléchargé des livres sur mon Kobo et j’ai beaucoup lu. J’ai dû arrêter plus tard car ça distrayait mon fils. À bien y penser, je n’ai pas lu un livre depuis !’
  • ‘Quand ma famille et mes amis m’offraient de l’aide, je leur demandais de m’acheter quelques petites choses à la pharmacie, de m’amener de la nourriture, de m’aider en faisant la vaisselle ou de surveiller le bébé pendant que je prenais une douche. Quelle aide précieuse car souvent juste m’habiller le matin était un défi pour moi.’
  • ‘Je suis restée au lit avec mon bébé pendant les premières semaines suivant l’accouchement et j’envoyais des textos à mon mari quand j’avais besoin de quelque chose au rez-de-chaussée, comme de la nourriture, une boisson ou une revue. Il m’a fait sentir comme une déesse !’

Et vous, comment avez-vous passé votre ‘babymoon’ ?

 

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